Première Galerie

Un peu de choses pour Terenesto ce mois-ci mais ça continue d’avancer dans le bon sens.

Deux nouvelles séries photographiques pour commencer. “Seuils du bout du monde” qui continue à explorer mon amour pour le frontal et les perrons vus de face. Ces photos prises au Japon (où le titre) prendront du sens et de l’importance au fil du temps. “Vu(s) d’en haut” est également une série prise au Japon. Je l’associe davantage à un premier jet qui (je l’espère) débouchera sur une exploration plus aboutie dans un temps que je ne connais pas (probablement quand j’aurais plus de temps et d’énergie à y consacrer). Je trouve clairement que ces deux séries manquent d’aboutissement mais je voulais malgré tout les partager. D’abord pour montrer une reprise dans Ternesto et améliorer une certaine indulgence vis à vis de ce que je fais.

L’autre “un peu de chose” de ce mois d’octobre c’est tout l’envie de revenir qui continue à renaître. J’en veux comme preuve ce texte un peu plus long que le mois dernier et que j’écris dans des conditions inhabituelles (à savoir sur un plateau bondé de monde sur ma pause déjeuner et assez bruyant). J’ai de nouvelles idées qui arrivent pour Ternesto et d'anciennes que j'aimerais poursuivre voire aboutir.

Aboutir… La seul aboutissement que l’on réussit à tout les coup c’est notre sortie de ce monde… Bref une bonne dose de joie comme tu vois !

Plus rien mais très peu.

Après de nombreux mois, quelque chose redémarre très doucement. Je n'ai toujours pas vraiment remis les mains dans Ternesto mais l'envie et l'inspiration reviennent doucement. Je vais essayer de me concentrer sur peu de choses pour les faire avancer et retrouver l'allant qui me manque aujourd’hui. Je sens une forme de convalescence qui arriverait enfin à son terme mais que je n'ai pas encore retrouvé toutes mes forces.

J'espère que octobre continuera sur cette lancée et que je n'aurais plus peur ou honte de poser des mots ici.

Toujours rien.

Toujours rien pour Ternesto et quand j'arrive à trouver le courage d'y penser ça me rends fou.

Fini les excuses et explications, ça passe ou ça casse.

Encore un autre mois où il ne s'est rien passé pour Ternesto.

Plusieurs facteurs à ça comme toujours. Un achat d'appartement pour commencer, qui occupe bien en termes administratif et d'échange avec des artisans pour faire des devis. Une vente de maison qui réserve aussi son lot de d'administratif et de surprises de dernière minutes à s'occuper. Un déménagement de 1000km sur un week-end (et encore j'ai eut la chance d'échapper aux cartons, un grand merci à Matthias). Plus la vie et les sorties quotidiennes, les imprévus, le boulot et mille autre choses que je dois oublier en écrivant ces lignes.

Mais ce serait se dédouaner que de dire que c'est uniquement un manque de temps qui m'a éloigné de Ternesto. Le temps dont je disposais je l'ai utilisé pour jouer à des jeux débiles et traîner sur le net. J'aurais pu mille fois me poser sur ce clavier mais je ne l'ai pas fait tout simplement. J'en ai des remords et je ne suis pas sur d'avoir vraiment retrouvé ma motivation mais je vais essayer de reprendre tout ça. J'ai le sentiment de devoir toujours reconstruire par cycle régulier et c'est à la fois fatiguant, frustrant et je n'arrive pas à l'accepter.

Pourtant il va bien falloir faire avec...

Encore un autre mois où il ne s'est pas passé grand chose pour Ternesto.

Je n'ai pourtant pas manqué de temps ou d'occasions, mais je n'ai pas posé les mains sur ce clavier depuis un bon moment. Je pense que j'avais besoin de ce temps pour atterrir. Le retour au quotidien après le voyage au Japon aura été plus difficile que ce à quoi je m'attendais et ce sur tous les plans. Je pensais à Ternesto mais je trouvais pas le déclic pour transformer cette pensée en action. C'est chose faite avec cette entrée mensuelle que je ne veux pas manquer. L'envie de partager avec toi est un peu moins forte alors la motivation à créer est quelque peu amoindrie. Même le sens que je lui donnais avant le voyage semble s'être envolé.

En un mot : je suis dans le creux de la vague

Mais le plus étrange c'est le détachement que je ressens. Je n'irais pas jusqu’à dire que je m'en fous mais on est pas très loin. Ce qui me fait penser que je ne passe pas la barrière c'est que je pense à Ternesto régulièrement et je ressens un vague sentiment de culpabilité/déception de ne pas agir. Je le contrebalance en me disant que j'ai besoin de temps, ce qui est probablement vrai. J'ai aussi besoin d'un auto coup de pied aux fesses pour reprendre mon avancée stoppée il y à quelques semaines.

Et je pense que la période touche à sa fil et l'auto coup de pied vient d'être donné avec ce texte. Du coup je m’arrête là et je vais de ce pas avancer sur quelque chose, ce ne sont pas les idées et les projets qui manquent :)

Un petit mois pour Ternesto.

Le voyage de 3 semaines au Japon aura pris bien sûr beaucoup de temps (ce qui était top) et aura "cassé" le rythme (que ce soit pour Ternesto ou le reste). Il me faut donc un peu de temps pour me remettre dedans : c'est bien simple je suis rentré depuis bientôt 15 jours et encore rien attaqué de concret ! C'est une bonne chose que je passe sur ce carnet mensuellement, ça va me remettre le pied à l'étirer. La seule chose concrète et notable : une utopie Ternestienne que j'ai couché sur le papier une nuit à Tokyo et qui rejoindra bientôt le Terrier sous une forme ou une autre.

Je fais donc court puisque je n'ai pas grand chose à écrire et on se donne rendez-vous le mois prochain !

Un autre mois où j'ai encore eut le sentiment de manquer de temps pour mon Terrier.

Une fois de plus beaucoup d'autres choses à faire, des nuits qui ont été meilleures ou occupées à autre chose, une légère démotivation due à une page Facebook qui ne décolle pas (saloperie d'égo), toujours du travail en sous-marin concernant Lovecraft et des idées que je n'ai pas encore pu mettre à exécution. Même si je ressens une légère frustration ce n'est pas non plus un drame (ce qui est assez étonnant venant de moi). Je relativise tout ça en me disant une fois de plus que j'ai tout le temps du monde (ou du moins celui de ma vie) pour accomplir ce que je veux faire. Et je ne crois pas que quelques mois un peu "creux" fassent la différence. Et par "creux" je n’étends pas ne rien faire, simplement moins publier sur Ternesto.

Mon travail sur Lovecraft est de longue haleine et 3 semaines de ce mois de Mars seront consacrées à mon voyage au Japon. Je vais donc essayer de réaliser quelques créations "courtes" et accepter que je n'aurais pas beaucoup de temps pour Ternesto de mois-ci. Il est tout de même à noter que j'ai créé la première page personnelle dans le Terrier pour Matthias. Tu n'auras pas de lien et la page est protégée par un mot de passe car elle lui est exclusivement dédiée. Une nouvelle branche est donc en train de naître et s'épanouira peut être à coté du visible et du caché, on verra bien :)

Passe un bon mois de Mars et rendez-vous pour le mois des poissons (d'avril).

Un mois de février assez calme pour Ternesto.

L'explication est simple : j'ai été bien occupé par un voyage au Japon dont le départ est dans un peu moins de 2 mois. C'est le genre de voyage qui n'arrive qu'une seule fois dans une vie alors j'aimerais le réussir :)

Je n'en oublie pas Ternesto pour autant et avance sur une nouvelle rubrique. Voici quelques infos en avant-première : il s'agit d'histoires sous formes de journaux, de nouvelles, d'images et de sons autour de Lovecraft / Mythe de Cthulhu. Comme beaucoup de personnes qui aiment le fantastique, je connais cet univers de façon seulement sporadique. J'ai lu quelques nouvelles et relevé des easter eggs dans la pop culture mais c'est à peu près tout. Je me suis donc plongé dans l'histoire du Reclus de Providence et la postérité de ses œuvres pour alimenter mon écriture. Je prévois de boucler ce projet pour septembre 2024 au plus tard, j'espère qu'il te plaira.

J'ai bien envie de nous offrir un code pour en parler, toi qui à pris le temps de me lire. Dis-moi "Dans sa demeure de R'lyeh la morte, Cthulhu rêve et attend" et je te répondrais "Il n'attend pas, il attend en revãnt." (remarque le ~ sur le a : il aura son importance en temps voulu). Écris-le moi en commentaire sur la page Facebook de Ternesto (et abonne-toi si ce n'est pas déjà fait :) ou envoie le moi par MP sur Messenger.

Ce code est valable à tout moment , n'hésite pas à l'utiliser à tout moment. Passe un très bon mois de février et on se revoit ici en Mars ;)

Le temps de l'angoisse est passé, voici celui de la fièvre de la création !

Je pense souvent à Ternesto. A ce qu'il est, ce dont j'ai envie de le remplir, comment le partager au monde le plus efficacement possible. Dois-je multiplier les entrées pour avoir de la diversité ou me focaliser sur quelques sujets pour les creuser à fond ? Comment vais-je trouver du temps pour faire tout ce que j'ai envie ? Comment ne pas me frustrer, ne pas me limiter, ne pas m'épuiser ? Comment garder cette flamme ardente sans l'étouffer ?

Les réponses sont aussi diverses que changeantes. Un jour je tiens une vérité absolue et le lendemain je suis miné par l'ampleur de la tâche. Je n'exagère pas pour le coup, je suis d'une nature très entière et peu tolérant à la nuance. C'est tout ou rien, noir ou blanc, ami ou ennemi. Je travaille sur moi pour tempérer cette dualité que je vois partout et qui a souvent créé des déchirures dans mon esprit.

Restons focus, veux-tu ? Nous sommes là pour parler de Ternesto, alors parlons de Ternesto ! Les premières entrées ont (déjà) des besoins de réorganisations. Désormais tu ne trouveras sur Ternesto que ce que j'estime terminé. Proposer un contenu non finalisé risque de perdre le peu d'audience dont je dispose aujourd'hui.

Si un jour tu veux de nouveau tout voir, il faudra le demander gentiment et assez fort pour que je l'entende :)

Poser la première pierre d'un tel édifice est très intimidant.

Cette entrée est la toute première à la fois pour "Première galerie", "Textes" et plus largement tout le Terrier (je mets de coté volontairement la Présentation). C'est le "vrai" premier pied que je mets dans Ternesto, celui qui est en lien direct avec mes motivations initiales. Je tourne autour depuis des semaines, peut être même des mois. Nous sommes le 31 décembre 2023, c'est pour te dire à quel point j'ai repoussé :)

Pourquoi repousser autant me diras-tu ? Ce n'est jamais qu'un texte dans un site internet, ce n'est pas bien grave...

Hé bien c'est précisément pour cette raison : ce n'est qu'un texte dans un site internet et ce n'est pas bien grave. Peut être que personne d'autre que moi ne le lira, peut être que ces mots ne trouveront pas le chemin de ton cœur, peut être qu'ils sont vains et vides de sens... C'est justement parce que ce ne sont que quelques mots posés sur la toile géante du web qu'ils me fichent une peur bleue.

Ces premiers mots sont la chose la plus importante au monde à mes yeux en ces quelques instants. Il sont gravés dans un marbre numérique que je ne modifierai pas et sont un point de départ à cette histoire que j'espère folle mais que je crains d'être terriblement banal.

L'ambiance est lourde et sérieuse, probablement chiante comme la pluie à lire. J'aimerais trouver un effet de manche pour rendre ça plus ludique mais je n'y parviens pas. Ce moment est solennel pour moi alors je décide de l'assumer tel quel.

Comme tous les créateurs, ce qui m'importe le plus c'est de te faire passer une émotion. Quelque chose qui touche ton cœur, peut être même ton âme. Je veux que ce soit grand, tonitruant même. Je ne veux pas de place pour la petitesse, la médiocrité ou le compromis crasse. Je veux tout, tout de suite et de façon absolue. Et je n'ai rien d'autre que ces mots à te proposer, rien d'autre que l'envie de te partager ce qui occupe mon cœur.

Et ce qui occupe mon cœur en écrivant ces mots, c'est une angoisse teintée d'humilité face à l'immensité de la tâche que je me donne. C'est assez négatif et dramatique je te l'accorde, mais je ne veux que des émotions fortes dans le Terrier. Et même si elles sont négatives, elles ont leur place ici puisqu'elles occupent toutes mes pensées.

Je te donne rendez-vous dans un mois pour une suite probablement moins solennelle mais que j'espère tout aussi intense.